Adresse :
Abords de l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, Rue Vautier, 31 Bruxelles
Coordonnées GPS :
50.8379 , 4.3775
Inventaire scientifique :
655
Promenade arborée dans un quartier affairé

Carte d'identité

Catégorie :
Arbre remarquable
Nom en latin :
Aesculus hippocastanum
Nom en français :
Marronnier commun
Nom en néerlandais :
Witte paardenkastanje
Nom en anglais :
Common horse chestnut
Famille :
Aesculus
Hauteur :
22 m
Hauteur visée :
Cette espèce peut atteindre 30-35 m
Diamètre de la couronne :
20 m
Circonférence du tronc :
323 cm
Circonférence espérée :
700 cm
Longévité espérée :
Peut vivre jusque 300 ans
Origine / Indigène :
Originaire des Balkans et de l’Asie mineure, il s’est étendu dans toute l’Europe vers le milieu du 16 ème siècle
Sol préféré :
Aime tous les sols, si possible pas trop secs
Climat préféré :
Tempéré frais, et méditerranéens

Utilité et services de l'arbre

Embellit le paysage :
+++ Un monument vivant dans le paysage, à l'architecture singulière
Enrichit la biodiversité :
+++ arbre vétéran qui accueille des plantes, lichens, champignons, insectes et nids d’oiseaux
Fournit de l'oxygène :
+++ feuillage très ample et dense
Purifie l'air :
+++ idem
Filtre l'eau :
++ transpire beaucoup
Évite les inondations :
critère non pertinent: arbre en haut du talus
Stocke le carbone :
+ grande biomasse de tronc mais bois vite dégradé
Adoucit le climat :
++ ombrage de la pelouse et du chemin
Limite l'érosion du sol :
++ fixe le sol du talus
Fait du bien, guérit :
++ mellifère
Collection de l'Etat fédéral belge en prêt permanent au Jardin botanique de Meise : Hempel, Die Bäume und Sträucher dese Waldes, pl. 47, 1889

Traits et caractères de l'individu

Ce gigantesque marronnier, aussi large que haut est surnommé « Le Poulpe » : il trône en haut de la colline du Parc Leopold. Trapu et puissant, presque intimidant, il est le gardien de la petite entrée du parc. Impossible de ne pas le remarquer, de ne pas ralentir tant sa présence est forte, tant sa couronne est dense. Ses lourdes branches, qui traversent le sentier, invitent le visiteur au respect. Un peu plus et elles vous barreraient la route. Elles sont tentaculaires. Elles maîtrisent l'espace, enjambent chemin et clôtures, s'enracinent à plusieurs endroits dans le sol. Elles semblent étrangement vivantes. Elles donnent une allure un peu monstrueuse à l'arbre. Le genre de spécimen qu'on rencontre dans la mythologie grecque, qu'Ulysse aurait bien pu trouver sur son chemin.

Photos: Priscille Cazin - Sylvolutions /32shoot asbl
© PC-Z
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