Ginkgo biloba

Anecdote du gingko

Le nom le plus connu du ginkgo est « l’arbre aux 40 écus ». On dit parfois même « l’arbre aux 1000 écus » car il aurait été vendu à un prix fou au 18° siècle !

Il s’appelle aussi « l’arbre aux cheveux de Venus » (déesse de l’Amour et de la Beauté) à cause de son feuillage doré en automne.

Plus drôle : « l’arbre aux pattes de canard ». Cette expression rappelle la forme de ses feuilles.

Plus sérieusement : il a été baptisé « gingko », nom scientifique qui vient de « gin kyo » en japonais. Cela veut dire « l’arbre aux abricots d’argent ».

Secrets du ginkgo

Le ginkgo biloba existait sur Terre au temps des dinosaures ! Le biloba est l’unique survivant d’une famille d’arbres très variés qui poussait déjà il y a plus de 250 millions d’années. Véritable force de la nature, il est un symbole de longévité en Asie, son continent d’origine.

Le premier arbre qui a repoussé sur les ruines du bombardement nucléaire d’Hiroshima était un ginkgo biloba !

Bienfaits du ginkgo

Les ginkgos sont étudiés de près par la recherche médicale. Car leurs feuilles et leurs fruits contiennent des substances très efficaces pour soigner de nombreuses maladies liées au vieillissement.

Ce sont aussi de précieux alliés pour le climat local. En effet, le ginkgo biloba résiste très bien à la pollution, aux maladies et aux fortes chaleurs. Il est un arbre d’espoir pour le futur de nos villes. Ils capturent très bien les gaz polluants, ainsi que le CO2, fameux gaz à effet de serre. Ils adoucissent l’atmosphère grâce à leur grand feuillage qui fournit beaucoup d’ombre, de fraicheur et d’humidité. Ils ont un rôle essentiel à jouer contre la surchauffe de nos villes.

Reconnaitre le ginkgo

Feuilles - Simple - Forme d’éventail - Souvent deux lobes (bilobée) - Se détachent de l’arbre (caduques) Feuillage - Couleur printemps/été : vert vif - Couleur automne : jaune vif - Absent en hiver
Ecorce - Gris-brun clair - Rugueuse - Profonds sillons (cannelée)

Signes particuliers de ce ginkgo

À côté des deux tilleuls qui l’entourent, cet arbre semble jeune et tout petit, mais la grosseur de son tronc indique qu’il est plus vieux qu’il n’en a l’air.

Comparé aux autres ginkgos de son espèce, il ressemble fort à un bonsaï. Et il a une forme de « pleureur » : ses branches retombent jusqu’au sol et forment un joli rideau de feuilles du printemps à l’automne. En général on trouve ce genre de curiosité dans les collections de jardin botanique ou d’arboretum. Pas en ville. C’est sa drôle de silhouette et sa rareté qui le rendent remarquable.

(Textes et photos par Priscille Cazin https://www.sylvolutions.eu)

Ce portrait est:

- Enrichi d’une illustration issue de la Collection de l'Etat fédéral belge en prêt permanent au Jardin botanique de Meise.

- Une initiative de Christos Doulkeridis, Bourgmestre, d’Audrey Lhoest, Echevine de l’Environnement, des Espaces Verts et des Plantations, du Tourisme, du Collège des Bourgmestre et Echevins d’Ixelles.